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Dieu Tout-puissant, jure solennellement d’observer les secrets, signes et mystères de la société dite des Chasseurs ; de ne jamais écrire, peindre ou faire connaître d’une manière quelconque les révélations qui m’auraient été faites par la société ou une loge de chasseurs, d’être obéissant aux règles et règlements que la société pourra faire, si cela se peut sans nuire grandement à mes intérêts, ma famille ou ma propre personne ; d’aider de mes avis, soins, propriétés, tout frère chasseur dans le besoin, de l’avertir à temps des malheurs qui le menacent. Tout cela, je le promets sans restriction et consens de voir mes propriétés détruites et d’avoir moi-même le cou coupé jusqu’à l’os. »

La dernière partie du serment devait donner le frisson aux adhérents. Sous le nom de Hunters Lodges, cette association paraît avoir eu des ramifications aux États-Unis et dans l’Ontario.

À Montréal, l’exécutif de la société, ou du moins celui de la province, tenait ses réunions chez l’avocat John Picoté de Belestre-McDonnell, rue Saint-Vincent-de-Paul, et c’est là, suivant M. David, que l’ardent « Élisée Malhiot, le principal organisateur de l’association, et qui occu-