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Dans le greffe de Lambert Closse (18 septembre 1651), il est présent au contrat de mariage de Jean de Saint-Père et de Mathurine Godé.

Le 20 juillet, précédent (1651), il est parrain d’un sauvage.

À l’inventaire des biens de défunt Augustin Hébert dit Jolicœur, 2 juin 1654 (greffe Closse), il est porté sur la liste des créanciers ; Cette même année, il reçoit du gouverneur une gratification de 400 livres en s’engageant à demeurer dans l’île de Montréal. (Archives du Séminaire)

En 1655 (30 mars et 4 avril)[1], il est un des habitants de Ville-Marie, qui consentent à payer cent sous par an pour les services du chirurgien Bouchard.

On voit, au registre des minutes du tabellionnage, que le 18 juin 1655, Juillet fait une transaction avec Catherine Lorrion, veuve de Pierre Vilain. Cette pièce est disparue.

Le 3 octobre 1658, au baptême de son fils Louis, c’est, l’ex-gouverneur de la Nouvelle-France, Louis d’Ailleboust qui est parrain et Jeanne Mance qui est marraine.

Juillet est lui-même parrain d’un enfant de Pierre Richomme le 22 juin 1659.

C’est la dernière fois que son nom est mentionné dans un acte public, de son vivant.

On sait qu’il trouva la mort au cours de l’engagement du 19 avril. L’abbé Faillon (II, 399), nous l’avons déjà dit, attribue sa noyade au fait qu’il n’était pas habitué à la navigation en canot.

Cela nous paraît difficile à admettre. À l’époque de son décès, Juillet était ici depuis treize ans, au moins, et comme les moyens de locomotion étaient très réduits en ces temps anciens, peut-on supposer qu’il n’ait pas eu l’occasion

  1. Greffe de Lambert Closse. L’abbé Paillon, ib., 198, a attribué, par erreur, cet écrit à M. de Saint-Père qui pourtant n’y figure en aucune manière.