lui aura manqué ; peut-être la grand-croix de la Légion d’honneur, dont il n’était que grand-officier, mais si ce suprême honneur lui faisait défaut, l’opinion publique le lui avait depuis longtemps décerné, de telle sorte que nous pouvons réellement dire de Frémiet que rien ne manqua à sa gloire, mais que, par son trépas, désormais, il manque à la nôtre.
Adieu, Frémiet, adieu vaillant et illustre Français, tu peux rejoindre avec la conscience tranquille, avec la sereine conviction du devoir accompli, ce séjour large ouvert à ceux qui, comme toi, ont su remplir leur existence de sublimes travaux, leçons précieuses pour les générations futures.
Adieu ! Pas plus que les êtres chers à ton cœur, que
tu as tant aimés et que tu laisses après toi, pas plus
que notre éminent confrère Gabriel Fauré, auquel tu
donnas l’une de tes filles chéries, l’Académie des
Beaux-Arts, elle non plus, ne saura t’oublier.