bonhomie avec laquelle le prince contait les choses, la pipe à la bouche, comme il l’avait si souvent fait au bivouac, au milieu de nos soldats !
Il n’y a que les grands seigneurs qui sachent avoir ces mouvements d’exquise familiarité.
Et le Cid, en province, à l’étranger, poursuivait sa carrière.
En octobre 1900, on fêta la centième à l’Opéra, et, le 21 novembre 1911, au bout de vingt-six ans, je pouvais lire dans les journaux :
« Hier soir, la représentation du Cid fut des plus belles. Une salle tout à fait comble applaudit avec enthousiasme la belle œuvre de M. Massenet et ses interprètes : Mlle Bréval, MM. Franz, Delmas, et l’étoile du ballet, Mlle Zambelli. »
Je fus particulièrement heureux dans les
interprétations précédentes de cet ouvrage. Après la sublime
Fidès Devriès, Chimène fut chantée à Paris par
l’incomparable Mme Rose Caron, la superbe Mme Adiny,
l’émouvante Mlle Mérentié et particulièrement par
Louise Grandjean, l’éminent professeur au Conservatoire.