Je suis un chien de faïence
Ayant perdu toute fiance
Qu’un jour vienne qui n’est venu
De mordre qui m’aura mordu.
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La chair au maître, au chien les os
La laisse est dure au dogue las ;
Il ronge en aiguisant ses crocs ;
Le chien dort, ne l’éveillez pas !
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Je suis un chien qui n’a pas d’os
À ronger pendant son repos.
Ni mordu ni mordant, pardine !
Je suis un chien de carabine.
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Je suis un gars de Saint-Malo
Dont les chiens ont rongé les os ;
Un jour viendra qui n’est venu
Que je serai gras et dodu.
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Mon maître a mangé la surlonge
Et m’a jeté l’os que je ronge.
Mais je n’éprouve nul courroux,
Ce n’est qu’un homme, voyez-vous
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