Cette page n’a pas encore été corrigée
LXXX INTRODUCTION
En second lieu, l'étude à laquelle je viens de me
livrer aura suffi, j'espère, à convaincre le lecteur de
la fidélité, avec laquelle les contes connus dépeignent les
moeurs de l’Égypte. Non seulement les vivants, mais
les morts qu’ils mettent en scène, y ont la tournure
particulière à la race et ne sauraient être confondus en
aucune façon avec les vivants et les morts d’autres
races humaines. Je conclus de ces faits qu’il faut considérer
l'Égypte, sinon comme un des pays d'origine
des contes populaires, au moins comme un de ceux où
ils se sont naturalisés le plus anciennement et où ils
ont pris une forme vraiment littéraire. J’espère que
de plus autorisés souscriront à cette conclusion.