parconséquent plus hideux, que la peinture des différens crimes atroces par lesquels des méchans se sont frayé un chemin au trône. — De viles intrigues, des forfaits outrageans la nature, et tous les vices qui dégradent notre espèce, ont servi de degrés pour monter à cette place éminente ; et des millions d’hommes, la face prosternée contre terre, ont lâchement permis aux débiles enfans de ces monstres déprédateurs, de siéger en paix sur leurs trônes, baignés du sang des malheureux[1].
Une vapeur mortelle ne pèse-t-elle pas sur la société, quand le principal chef qui la dirige, ne reçoit d’autre éducation que celle par laquelle on le déprave, en lui apprenant à inventer des crimes, où on l’abrutit dans la stupide routine d’un cérémonial puéril ; les hommes ne deviendront-ils donc jamais sages ? Ne cesseront-ils donc jamais d’attendre du froment, d’un champ infecté de folle aveine, et des figues des épines ?
- ↑ Quelle insulte plus cruelle aux droits de l’homme, que ces lits de justice en France, où un enfant devenoit l’organe des volontés de l’exécrable Cardinal Dubois ?