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lez pendre des airs de supériorité sur le reste de la compagnie. — Si par hazard vous avez quelque savoir, cachez-le soigneusement dans un profond secret, sur-tout aux hommes qui, en général, voient d’un œil d’envie et avec malignité une Femme douée de grands talens naturels et d’un esprit cultivé. » Si des hommes d’un mérite réel, comme il l’observe après, sont au-dessus de cette petitesse, où est la nécessité de modeler le maintien de tout un sexe pour plaire aux foux se l’autre, ou à des hommes, qui sentant le peu de droit qu’ils ont à être respectés, comme individu, sont bien-aises de se tenir dans les rangs de leur phalange. Dans le fait, je les trouve bien excusables ces hommes qui insistent sur leur supériorité, parce qu’ils n’ont que celle qu’une erreur générale attribue à leur sexe.

On ne finiroit pas de donner des règles

    bon sens, et s’il mérite réellement ce nom, il leur enseignera bientôt à quoi il est bon, et comment l’y employer.