pendant, soigneusement ornée au-dehors pour plaire à l’homme, « afin qu’il puisse s’honorer de son amour »[1], l’ame féminine n’aura pas le même caractère, et l’homme placé entr’elle et la raison, il faudra qu’elle s’en rapporte à lui sur toutes choses, sans pouvoir en juger par elle-même.
Mais en rejettant ces théories imaginaires, en considérant la Femme comme un tout, quel qu’il soit, et non comme une partie de l’homme, il s’agit d’examiner si elle a la raison, ou si elle ne l’a pas : si elle l’a, ce que je veux admettre pour un instant, elle n’a pas été uniquement créée pour être la consolation de l’homme, et le caractère sexuel ne doit pas détruire le caractère humain.
Les hommes ont probablement été entraînés à cette erreur, en envisageant l’éducation sous un faux point de vue, en la considérant, non comme le premier pas pour former un être qui s’avance graduel-
- ↑ Vide Milton.
fectionnement ; car il n’est pas susceptible d’un perfectionnement spontané.