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la loi. L’élément féminin, qui disparaît aux étages supérieurs des cieux[1], existe encore au Touchita, et les Apsaras, ces nymphes habiles dans les voluptés divines et humaines, embellissent le séjour où l’on est joyeux. Mais la discussion qui allait commencer, devait être longue et sérieuse ; on craignit les distractions ; et, à leur grand désappointement, les nymphes furent priées de s’éloigner. Précaution peu galante, mais fort sage, qu’on devrait adopter dans les assemblées délibérantes.

On procéda aux quatre examens, du temps, du pays, de la famille et de la mère du Bouddha. La première question fut vite résolue. Selon les Indiens, il y a des époques où les hommes peuvent vivre jusqu’à mille ans. Des patriarches de cet âge ne seraient pas faciles à convertir ; leurs habitudes et leurs préjugés sont trop enracinés. La période actuelle, où la durée de la vie ne dépasse guère cent ans, est donc celle qu’il convenait de choisir. On discuta plus longuement sur la contrée et la famille qui donnerait le jour au maître des dieux. Les seize grands royaumes du Djamboudvipa furent passés

  1. V. l’Index.