tara[1], il possédait une intelligence supérieure et enseignait la loi aux dieux, en attendant le jour où il devait descendre parmi les hommes. À la date fixée par les prophéties, on vit les troupes célestes arriver en foule ; les Nâgas, serpents qui habitent sous la terre et sous les eaux ; les Gandharbas, musiciens dont les accords font retentir les cieux ; les Garoudas, oiseaux fabuleux qui servent de monture aux dieux ; les Rakchas, vampires qui s’ingénient à faire du mal aux hommes ; les Asouras, anges déchus relégués dans les brumes du Mont-Mérou, et dont le chef Rahou, le grand dragon, s’efforce sans cesse d’avaler le soleil ou la lune[2]. Toutes ces familles divines formaient un total de 78,000 kotis de personnes et le koti vaut 10 millions. Ne calculons pas ; c’est simplement une figure comme celle dont nous nous servons en disant mille remercîments ou mille compliments ; c’est une façon d’exprimer qu’une multitude compacte était réunie dans le Palais de
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