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exactement tout ce qu’ont fait les Bouddhas qui l’ont précédé, d’où le surnom de Tathâgata qui s’applique à tous, et signifie « qui est allé comme (son prédécesseur), » 157, 158.
Brahmâ, ce nom, qui revient souvent dans les livres bouddhiques, n’est pas celui du Brahmâ des Brahmanes, 10, 21.

Les Bouddhistes ont fait de ce dieu le chef de la deuxième sphère céleste, 19.

— Supplie le Bouddha de prêcher la loi, 82, 109.


Castes. Si le Bouddha n’en tient pas compte, quand il s’agit de faire entrer en religion, il ne les abolit pas, et lui-même en parle souvent.

C’est, au contraire, en obéissant à l’esprit de caste qu’il est dit qu’un Bouddha ne peut naître ailleurs que dans une famille de brahmanes ou de rois, suivant que les uns ou les autres sont plus ou moins respectés au moment où il naît, 33, 93.

(Lalitav., ch. iii, trad. franç., p. 22.)

D’après une note de M. Spence Hardy (Manual of Budhism, p. 197), les Agra-Srâvakas et Agra-Srâvikâs, « principaux auditeurs hommes et femmes, » ne doivent jamais, non plus, naître dans une famille d’une autre caste que celle des rois ou des Brahmanes.

Quand Sâkya-Mouni dit (p. 33) qu’il prendra aussi bien pour femme la fille d’un marchand ou d’un domestique que celle d’un roi, cela indique, en effet, qu’il ne tient pas compte des castes, mais qu’il les laisse subsister.

Commandements (les dix), 90.

Cinq disciples qui, les premiers, suivent le Bouddha, 60, 97.

Voici leurs noms : Kaundinya, Asvadjit, Vâchpa, Mahânâma, Bhadrika.

Chounda offre au Bouddha un repas, à la suite