commerce et de l’industrie qui suivit 1842, une crise surviendrait « au plus tard en 1847, qui dépasserait en violence et en fureur toutes les précédentes », et il affirmait que « la misère des ouvriers obligerait à recourir non plus à des mesures politiques, mais à des mesures sociales. » En 1892 encore il s’enorgueillissait de la justesse de sa prophétie.
Il nous semble que l’article ci-dessous, inséré par la Réforme du 9 décembre 1847, pourrait être d’Engels, qui l’aurait alors envoyé de, Londres, où il siégeait dans le congrès communiste Marx et Engels faisaient devant ce congrès une description du mécanisme des crises très approchée de celle qui est faite ici, d’après des documents anglais.
Les consolidés sont de nouveau en baisse. Un des comptoirs de la compagnie des Indes-Orientales aurait aussi suspendu les paiements.
Voici l’opinion des journaux anglais sur la situation commerciale.
On lit dans le Standard :
Les nouvelles concernant l’état des affaires dans les districts manufacturiers, à la fin de la semaine dernière, ne sont pas regardées comme très satisfaisantes. Un des inconvénients résultait de la grande dépression du commerce, par suite de la rareté de l’argent. C’est la difficulté de rétablir les prix de manière à faire un bénéfice.
Quand les acheteurs ont obtenu des marchandises à un prix réduit, ils perdent de vue le sacrifice fait par le vendeur, et ce n’est qu’autant que la production se renferme dans les limites des commandes qu’ils peuvent être amenés à, fixer un prix plus élevé.
On s’en ressentira longtemps, non seulement en ce qui concerne notre commerce intérieur, mais encore dans tous les marchés étrangers car nos produits ont été vendus au-dessous du prix de fabrication, surtout