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En prenant congé de vous, les rédacteurs de la N. R. Z. vous remercient des témoignages de votre sympathie. Leur dernier mot sera partout et toujours l’Émancipation de la classe ouvrière ».



C’est à Wilhelm Wolff, « à son inoubliable ami, au courageux, fidèle et noble champion du prolétariat » que Karl Marx a dédié le premier volume du Capital.

Né en 1809 à Tarnau, fils d’un paysan silésien serf, Wolff a nourri toute sa vie une implacable haine contre les oppresseurs de sa classe.

Dans la Neue Rheinische Zeitung il ouvrit la campagne contre les seigneurs féodaux, laquelle culmina dans la Schlesische Milliarde (milliard silésien). Dans une série de huit articles il flétrissait la féodalité d’une façon qui flétrissait à la fois bourgeois, seigneurs et gouvernants. Ces articles produisirent un effet extraordinaire et furent répandus par milliers en Silésie. Ses écrits sur les émeutes des tisse-