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nalité, c’est lui qui fera un tout compact de notre patrie morcelée ».

« Il nous donne l’unité extérieure, l’unité matérielle ; la censure nous donne l’unité spirituelle, l’unité vraiment idéale ».

« Elle nous donne l’unité intime, l’unité de pensée et de conscience. Il nous faut une Allemagne une et unie, unie à l’extérieur et à l’intérieur » (Conte d’hiver).



La Rheinische Zeitung, journal politique et commercial, fut fondée en janvier 1842, à Cologne, comme l’organe de MM. Hansemann et Camphausen, riches commerçants. À côté de bourgeois libéraux, des « jeunes hégéliens » y collaboraient, parmi lesquels Bruno Bauer, Nauwerk, Stirner, Moses Hess et, plus tard, Karl Marx. Le journal soutenait le Zollverein, sur lequel, disait-il, était fondé le droit de l’État prussien à l’hégémonie sur l’Allemagne ; il revendiquait le progrès économique, politique et intellectuel.

Avec l’entrée de Marx, à qui l’on offrit la