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wick, de Laube à Berlin, de Reininger à Mayence, de Tietz à Hambourg, etc., etc., bref du parti Willich-Schapper. Ce parti dit Stieber « avait en main les archives de la Ligue ». Une erreur les fit passer des mains de la Ligue en celles de Stieber. Il n’y trouva pas une ligne que Cherval eût écrite à destination de Londres ou personnellement à Marx avant la scission du Comité directeur, avant le 15 septembre 1850.

Il fit filouter par Schmidt-Fleury les papiers de Cherval à la femme de ce dernier. Il ne trouva pas encore une seule ligne que Cherval aurait reçue de Marx. Pour remédier à cet inconvénient, il dicte à Cherval : « qu’il était en froid avec Marx, parce que celui-ci, bien que le Comité directeur fût à Cologne, aurait demandé à correspondre encore avec lui. » Si Stieber ne découvre pas de correspondance entre Marx et Cherval antérieure au 15 septembre 1850, c’est tout simplement parce que Cherval rompit toute correspondance avec Marx, après le 15 septembre 1850. « Pends-toi, Figaro, tu n’aurais pas inventé cela ! »

Les pièces que le Gouvernement prussien accumula pendant une instruction d’une année et demie contre les accusés en partie, grâce aux bons offices de Stieber lui-même, s’opposaient à toute entente établie entre les accusés d’une part, et la commune de Paris et le complot franco-allemand, d’autre part.

La déclaration du Comité directeur de Londres,