comportant absolument aucune propriété particulière sensible, physique. Il est substance :
Eadem caelum, nuire, terras, flumina, solem constituant, etc.[1] [I 820]
L’universalité lui échoit.
Au sujet du rapport de l’atome et du vide, une remarque importante. Lucrèce dit de cette duplex natura :
En outre, il s’exclut :
Nam quacumque vacat spatium…
Chacun des termes est lui-même le principe. Donc, ce n’est ni l’atome, ni le vide qui est le principe, mais leur fondement, ce qu’exprime chacun comme nature indépendante. Ce moyen terme s’installera sur le trône à la fin de la philosophie épicurienne.
Le vide comme principe du mouvement, cf. L. I 363 (362) sqq., comme principe immanent, cf. 383 (382) sqq. (le vide et l’indivisible), l’opposition objectivée de la pensée et de l’être.
[Extraits de Lucrèce II 7 sq. 14-16. 55-61. 83-85. 90-97]
La production des formations à partir des atomes, leur répulsion et leur attraction sont tumultueuses. Un combat bruyant, une tension hostile constituent l’atelier et la forge