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mesurer par le temps de travail, mais comme des grandeurs de même dénomination mesurées en or, l’or se transforme de mesure des valeurs en étalon des prix. La comparaison entre eux des prix des marchandises comme des quanta d’or différents se cristallise ainsi dans les figures empreintes dans un quantum d’or imaginé et qui le représentent comme étalon de parties aliquotes. L’or, en tant que mesure des valeurs et en tant que étalon des prix, a une forme déterminée tout à fait différente et la confusion de l’une avec l’autre a fait éclore les théories les plus extravagantes. L’or est mesure des valeurs parce qu’il est du temps de travail matérialisé ; il est étalon des prix parce qu’il est un poids déterminé de métal, L’or devient mesure des valeurs parce qu’il est rapporté comme valeur d’échange aux marchandises comme valeurs d’échange ; dans l’étalon des prix un quantum d’or déterminé sert d’unité à d’autres quanta d’or. L’or est mesure de la valeur parce que sa valeur est variable, il est étalon des prix parce qu’il est fixé comme unité de poids invariable. Dans ce cas comme dans tous ceux où l’on détermine la mesure de grandeurs de même dénomination, la fixité et la précision des rapports de mesure sont décisives. La nécessité de fixer un quantum d’or comme unité de mesure et de fixer des parties aliquotes comme subdivisions de cette unité a fait penser qu’un quantum d’or déterminé, dont la valeur est naturellement variable, était mis en un rapport de