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qu’on reconnut de grands avantages à cette institution d’initiative privée.

Les renseignements que j’ai recueillis montrent, en effet, qu’il existe une grande différence dans la situation de l’espèce bovine de ces régions. Avant la création de ces sociétés, la population bovine était d’un tiers moindre. Seuls, les propriétaires aisés ou riches possédaient ces animaux ; aujourd’hui, il n’est pas jusqu’au simple manouvrier qui possède une vache ou deux. Par ce simple résultat, on voit qu’il est à souhaiter que ces institutions se propagent ; leur extension résoudrait une grande question d’économie rurale : la production bovine.

La prospérité de l’agriculture est intimement liée à celle du bétail ; si donc celui-ci est cruellement éprouvé par la mortalité, la première s’en ressentira, d’autant plus que ses moyens essentiels lui feront défaut ; mais les sociétés d’assurances mutuelles, fournissant aux propriétaires les moyens de remplacer immédiatement les animaux morts, lui seront d’un utile secours. D’ailleurs, leur fonctionnement s’impose à ceux qui connaissent la manière d’être des maladies qui sévissent sur l’espèce bovine, et un exposé succinct suffira, je crois, pour en démontrer l’utilité.


LES ÉPIZOOTIES

Il est parfois difficile de déterminer d’une manière précise les maladies qui méritent le nom d’épizooties.