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par des colonnes brisées et des instruments de construction jonchant le sol. Trois colonnes restent seules debout et le transparent qui les domine se lit : Foi, au S.-O. ; Espérance, au S.-E., et Charité, au N.-O.

À l’est est un des symboles les plus profonds, tout d’abord une table, recouverte d’un drap noir, et sur laquelle se trouvent, outre les instruments de construction matérielle (compas, équerre, triangle), le symbole de la création par l’homme de son être spirituel : la Croix portant une rose à l’intersection de chacun de ses bras.

Cette table est placée devant un grand rideau qui, en s’écartant, laissera apercevoir le Christ crucifié éclairé par deux flambeaux de cire de couleur solaire.

C’est là que le récipiendaire retrouvera la « Parole perdue », après avoir recréé en lui d’abord la Foi, basée sur le travail personnel : puis la Charité, qui lui ouvre, toutes grandes, les portes de l’Espérance, de l’Immortalité.

Cette immortalité, il va en acquérir immédiatement la certitude symbolique, car, le visage recouvert d’un voile noir, il pénètre, aidé par ceux qui ont passé avant lui, dans la chambre que nous appelons astrale et qu’on appelle généralement infernale.

Disons à ce propos, et pour faire plaisir à M. Antonini[1], que ce que les catholiques appellent l’Enfer est appelé par les occultistes « plan astral inférieur ».

  1. Doctrine du Mal.