surtout dans le tems des débordements ; ces pierres n’ont pas grande épaisseur. En général on peut dire que la forteresse n’est qu’en pierre, soit en pilliers, soit en tables ; on n’y voit presque point de bois. Eléabad est la capitale du soubah de ce nom, ou viceroyauté, qui dépend du soubah d’Aoud, Laknaor, etc. Ce soubah étoit autrefois d’une bien plus grande étendue, mais depuis huit à neuf ans, la plus belle partie a été cédée aux Marates. Il y a à Eléabad des ouvriers qui brodent en soye. Nous arrivâmes à Eléabad le 3 septembre 1757. Quelques jours après, j’en partis avec quelques sipayes seulement pour me rendre à Laknaor, où étoit le soubahdar Soudjaotdola.
La route fut presque toujours dans le nord. Après avoir passé le Gange devant Eléabad, on arrive à un petit village nommé Banguela [Bangala], assez près du Gange,
distance d’Eléabad (cosses) |
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Ensuite Nababgonge [Nawabganj], aldée ou village |
3 | |
Corra Manikpour, grand bourg |
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Mostafabad, ville assez peuplée mais qui n’a rien de remarquable |
5 | |
Djogatpour [Jagatpur], Tangone [Tangan], ville |
5 | |
Barely, ville murée où il y a un fort. Cet endroit paroit avoir été considérable ; aujourd’hui c’est peu de chose ; il y réside un fodjedar. Il y a beaucoup de voleurs aussi adroits que les kallers de la côte |
5 | |
Toulendy [Tilendu], petite ville |
8 | |
Soudartgid [Soudarti] |
4 | |
À reporter |
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