Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 4.djvu/469

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

revers que quelques âmes basses ; encore la plupart de ces reptiles ont-ils été contraints d’avouer depuis qu’ils n’avaient pas bien connu le prix de la perte commune. » (B. N. 9165, p. 89). — Parmi ces reptiles, des Naudières cite Boyelleau, du Saussay, de Brain et Saint-Aulas.

celle du P. Sébastien de Nevers, un capucin de Pondichéry, du 16 oct. 1755 :

« Je rends justice à votre mérite de dire avec les Hollandais, Anglais et gens du pays que la Compagnie de France n’a pas eu de politique dans le rappel qu’elle a fait de M. Dupleix. J’ai entendu ces discours non pas à Pondichéry, mais à Madras où j’ai été et à Sadras et on les débitait de bonne foi. Ces témoignages de la part de nos ennemis vous font glorieux et ne font pas honneur à ceux qui ont occasionné votre retour en France. Le temps fera connaître toutes choses ; vous avez des amis, mais les meilleurs sont vos bonnes intentions et l’honneur de la nation que vous avez toujours eu en vue dans vos opérations. » (B. N. 9165, p. 202).

celle du P. Mathon, un religieux dont nous ne connaissons que le nom, du 15 oct. 1755 :

« Depuis votre départ il nous semble être ici exilés. Il nous manque quelque chose dans cette ville que votre présence seule peut nous rendre : c’est la joie et le plaisir de vous y posséder et même l’abondance : on dirait que le peu qu’il y avait s’en est allé avec vous. Vous n’aviez pas mis à la voile qu’on regrettait votre gouvernement… si l’on excepte seulement ceux qui vous appréhendent plus qu’ils ne vous aiment. » (B. N. 9165, p. 87).

celle de Payot, datée de Rajimandry le 20 décembre 1757, à propos de la mort de Madame Dupleix :

« Si l’on vous doit à cette occasion un compliment de condoléance, on devrait bien en faire à tous les bons Français de l’Inde sur votre absence. On a été quelque temps dans l’espé-