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ger dans trois parties du monde un conflit général qui satisfit plus complètement ses intérêts et ses ambitions. Mais c’est là une histoire qui ne se rattache plus à la vie publique de Dupleix ; lorsqu’elle se déroula, il était en France depuis de longs mois et il vécut assez de temps pour voir la ruine de tous ses projets et de toutes ses espérances.


Explications sur les ressources financières de Dupleix. — Les demandes d’explications financières de Godeheu ne portèrent que sur les revenus du Carnatic autres que ceux des aidées concédées en 1749 ; ceux-ci étaient portés sur les livres de la Compagnie, où il était possible de les suivre, mais les autres n’apparaissaient nulle part. Dupleix déclarait qu’ils lui avaient été personnellement concédés et les faisait administrer par un receveur du nom de Papiapoullé, qui ne devait en rendre compte qu’à lui-même.

Dans le conseil qui se tint le 4 août, Godeheu s’était fait représenter en présence de Dupleix l’état de la caisse et il n’y avait trouvé qu’une somme de 21.484 livres. Les sommes apportées huit jours auparavant par le Montaran ne figuraient naturellement pas dans ce compte. Sans

    tam, les Français pourront établir un comptoir ou bon leur semblera, soit à Ganjam soit à Mafousbender.

    Art. 8. — En attendant une réponse d’Europe, ces conditions auront pour effet une trêve entre les deux nations et leurs alliés.

    Art. 9. — Il sera défendu aux deux nations d’acquérir pendant la trêve aucune nouvelle concession.

    Art. 10. — Jusqu’à l’arrivée des réponses d’Europe, les deux nations ne procéderont à aucune cession ni rétrocession.

    Art. 11. — Quant aux dédommagements que les deux nations pourraient prétendre pour les frais de la guerre, cet article sera terminé à l’amiable dans le règlement définitif.