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de tout ce qui trouble son commerce et vous ne devez pas croire que le ministère puisse avoir d’autres sentiments. »

En publiant tout ou partie de ces lettres dans son Mémoire de 1763, la Compagnie se plaisait à en souligner le ton adouci et conciliant, non sans ajouter que si elle eût connu l’exacte vérité sur les affaires de l’Inde, elle eût parlé d’une tout autre façon. Elle croyait n’avoir plus d’ennemis et craignait seulement qu’il n’en surgit. Nul doute, disait-elle, que si Dupleix lui eût représenté le nombre de ceux qu’il avait à combattre : Maïssour, Tanjore, Maduré, les Marates, au lieu d’éloges et de récompenses, elle se fut hâtée de faire cesser une administration si contraire à son esprit et à ses intérêts.