Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 3.djvu/5

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Nous aurions désiré que cette partie, même posthume, de l’œuvre de Dupleix, put tenir place en cette étude ; mais outre qu’elle n’a pas de rapport direct avec le titre de notre ouvrage, son développement est tel que nous avons pris le parti de la publier à part dans un volume qui paraîtra ultérieurement sous le titre : les Dernières années de Dupleix. Son procès avec la Compagnie des Indes. Ce volume nous conduira jusqu’à l’année 1790, date à laquelle fut terminée la liquidation des dettes reconnues par l’arrêt de 1776, et elles ne s’élevaient pas à moins de dix millions.

Pour la partie qui précède, c’est-à-dire la période de 1749 à 1754, la matière était encore trop vaste pour qu’elle put tenir en un seul volume : les guerres du Carnatic prennent à elles seules 342 pages ; aussi avons-nous dû couper le récit après l’histoire même de ces guerres et reporter au début du quatrième volume la relation des événements du Décan qui est à peine moins importante.

On nous excusera d’avoir fait un travail aussi long ; mais faute d’études suffisamment documentaires sur Dupleix et sur son œuvre, il nous était impossible de faire une synthèse qui s’imposera cependant un jour. Tâché peu aisée ; les documents inédits qui concernent ce grand français sont extrêmement nombreux ; ils ne formeraient pas moins de quarante à cinquante volumes, si la famille qui existe encore ou si quelque société historique voulait en entreprendre la publication.