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37 dragons et gardes,

594 hommes servant à l’artillerie, dont 31 européens : les indigènes étant presque tous des charretiers (335), des lascars (159), des charpentiers (18), etc.

5.700 cipayes sous la conduite des chefs ayant sous leurs ordres des capitaines commandant chacun 16 hommes,

1.000 cavaliers mogols,

et enfin 563 indigènes faisant fonction de manœuvres plutôt que de combattants, tels que cuisiniers, alcaras, choupdars, palefreniers, chameliers, etc.

En d’autres termes et en chiffres ronds :

935 européens,

55 topas,

6.700 indigènes combattants et 1.100 manœuvres ou servants d’artillerie.

Nous n’avons pas de chiffres aussi précis ni aussi complets pour l’année du Carnatic. On voit bien ou plutôt on suppose quel fut à certains moments le nombre réel des troupes de Trichinopoly et des différentes garnisons qui furent jetées à travers le pays suivant les hasards ou les nécessités de la guerre ; mais nous n’avons jamais le détail de ces effectifs aux mêmes dates, et d’ailleurs ils ne furent jamais constants aussi bien devant Trichinopoly que dans les autres places.

On peut cependant évaluer à plus d’un millier d’hommes le chiffre des Européens. D’Auteuil avait 900 blancs, 6.000 cipayes et plus de 10.000 cavaliers au moment où il opérait contre Trichinopoly en septembre 1751 (A. V. 3748, f° 90).

Lorsque Law capitula avec toute son armée le 12 juin 1752, celle-ci comprenait encore 600 Européens et d’Auteuil avait été fait prisonnier cinq jours auparavant avec 3 officiers et 50 Européens. Ce n’étaient pas tous nos effectifs ; nous