Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 3.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

soldes de l’armée ou des garnisons y sont bloquées, sans qu’on puisse en déduire le nombre des combattants. Et comme la composition des garnisons était essentiellement variable, c’est toujours sur un sol mouvant qu’on est à la recherche de la vérité.

Fort heureusement, dans cette imprécision, nous avons un point de repère solide : c’est un tableau de l’armée du Décan avec l’état de ses dépenses à la fin de l’année 1758. Encore que les chiffres relevés ne doivent pas s’appliquer rigoureusement aux mois qui précèdent, on peut cependant les considérer comme une moyenne assez exacte : la supposition du moins est permise, si l’on s’en rapporte aux soldes qui ne varient guère d’un mois à l’autre. On pouvait alors compter à cette armée :

49 officiers,

745 hommes d’infanterie, dont 30 cafres et 9 topas ou noirs,

70 hommes de la compagnie portugaise, dont 45 topas,

87 volontaires français,


    19.
    payé à Mahamet Akel 
    100 rs.
    pour un mois d’appointement à M. le Mis de Conflans 
    1.000
    pour un mois à 7 officiers du détachement dudit sieur 
    4.400
    20.
    pour un mois au Sr Patrice 
    175
    envoyé à Valdaour 
    300
    22.
    port des tentes à l’armée 
    89
    fret de 110 bœufs pour l’armée 
    388
    24.
    envoyé à M. de Bussy, en lettres de change 
    150.000
    fret de 21 bœufs pour l’armée 
    73
    envoyé à Chiringam 
    18.750
    port dudit argent 
    90
    27.
    envoyé à l’armée, en or 
    40.000
    envoyé à l’armée, en argent 
    10.000
    port desdites sommes 
    154
    29.
    fret de bœufs pour l’armée 
    106