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cette précision, les officiers n’en tenaient en générai pas grand compte ; ils déniaient à Dupleix tout génie militaire et, à défaut de représentations, , ils lui opposaient la force d’inertie. Aussi Dupleix, devait-il revenir constamment sur les mêmes instructions et parfois il était obligé d’y revenir deux ou trois fois de suite. Rarement de la mauvaise humeur de voir ses intentions si mal interprétées : il avait trop besoin de ses officiers pour les acculer à la démission : il leur témoigne seulement son


    coûtent cher ; il faut en tirer ce que nous pourrons. » (D. à Maissin, 17 avril 1753, B. N. 9156, p. 143).

    « Vous ne relâcherez pas ce choupdar qui a volé l’huile jusqu’à ce qu’il l’ait remplacée. Les capitaines sont repartis, mais l’écrivain de Pichecoupa (chef cipaye) ne paraît point non plus que celui d’Antoine. Je compte bien que la revue sera faite avec exactitude et que l’on ne passera pas dans les compagnies de caïtoques les tamtams, trompettes, écrivains, etc., et tous les gens inutiles dont je n’ai que faire. On a donné ici à M. Brenier tout ce qu’il a demandé à la réserve de quelques cartouches qu’il s’est réservé de prendre chez vous. Si le biscuit est absolument gâté, donnez-le aux pauvres. J’ai dit que l’on vous envoie des bouchons. » (D. à Patté, 3 avril 1753, B. N. 9156, p. 129).

    « On va vous envoyer l’état que vous demandez ; j’en ai retranché la bougie ; il n’en faut que pour le service de nuit de l’artillerie et point ailleurs. L’on demande 34 bœufs de tirage ; il y en a déjà 104 à l’armée ; faites m’en savoir, s’il vous plaît, l’emploi, ainsi que des 300 autres pour porter ce que vous avez déjà. Chacun de ces bœufs ne portant que 100 livres, cela fait 30.000 livres. Je ne vois pas où trouver ce poids dans ce que vous aurez à porter en outre de ce qui est dans les charriots… » (D. à Maissin, 18 mai 1753, B. N. 9156, p. 170).

    « Faites-moi part de tout ce qui se passe ; la plupart des commandants ne me disent mot ; les plus simples particularités me font plaisir et vous êtes presque le seul qui me les marquez. » (D. à Very, 15 sept. 1753, B. N. 9157, p. 303).

    « Vous m’eussiez fait plaisir de me marquer si le vin que je vous ai envoyé a fait bon effet sur les convalescents. » (D. à Legris, 15 sept. 1753, B. N. 9157, p. 303).

    « Moquez-vous des représentations que l’on fait sur les grains des chevaux. Je vous envoie une mesure dont on se sert ici ; on en donne quatre par jour et actuellement on en a cinq pour un fanon. Vous dites vous-même que de celles que l’on passe à l’armée on en