Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 3.djvu/319

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de la cour de Salabet j. et ces 15 lacks de rs. je les donnerai à la Compagnie de France ;

Art. 3. — Pour la donation de Trichinopoly et pour me procurer les sanads du nabab Salabet j., je lui paierai ce que mon vaquil qui est dans sa cour aura convenu avec lui pour son nazer et pour les dépenses de son dorbar, aussitôt que je serai en possession de cette forteresse ;

Art. 4 — Conformément, le tribut que l’on payait du temps de Vizierangen Choque nakanaïguen[1], je le paierai aussitôt que j’obtiendrai le sanad du seigneur Salabet j., et je paierai le tribut que l’on payait du temps de Vizierangen ; en outre je paierai aux gouverneurs de Pondichéry trois lacks de rs. par an pour la Compagnie de France ;

Art. 5. — Pour l’affaire de Trichinopoly, je paierai aux soldats, cafres, barcaras, cipayes et les autres gens que vous envoierez la paie que vous aurez réglé par mois et que vous m’avez écrit, après que j’en aurai fait la revue ;

Art. 6. — Je donnerai Karbbander à la Compagnie de France ;

Art. 7. — Si lorsque vos troupes et les miennes attaqueront la forteresse de Trichinopoly, Mahamet Ali intimidé m’offrait de me la remettre, je la prendrai mais sans être de ses amis, parce que je veux toujours mériter votre amitié. Vous dans la forteresse et le pays d’Arcate, moi dans la forteresse et le pays de Trichinopoly, nous devons être liés d’amitié. Soit Mogols ou Marates qui viendront assiéger Cheringapatam et Trichinopoly, vous me donnerez des secours et si Arcate ou Pondichéry est attaqué, je vous envoierai des secours ;

Art. 8. — Après que je serai en possession de Trichinopoly, j’agirai conformément à vos ordres pour les affaires de Tanjaour ;

Art. 9. — Tant que nous serons amis, je considérerai les vôtres comme les miens et vos ennemis comme mes ennemis et je rappellerai les vaquils que j’ai auprès de vos adversaires.

  1. Ancien roi de Maduré et de Trichinopoly.