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à :

92.999 pagodes ou 
714.370 liv.
Les revenus des nouvelles aldées de Karikal, de 1750 à 1754, à 102.275 pagodes ou 
785.475 liv.
Les revenus de Mazulipatam et provinces adjacentes, de décembre 1751 à la fin du gouvernement de Dupleix, à 
5.199.075 liv.
Soit un total de 
6.699.120 liv.

Les revenus des quatre circars étaient estimés 3.100.000 rs. dont 2.551.135 étaient jugés nécessaires pour l’entretien de nos troupes dans le Décan, mais au moment du départ de Dupleix, Bussy, qui en avait la gestion, ne faisait qu’en commencer la perception.

La Compagnie, dans son mémoire de 1763 (p. 179 et suiv.), donne d’autres chiffres ; elle évalue les revenus de Bahour et Villenour à 717.796 livres et ceux de Karikal à 1.149.566, soit une majoration de 367.312 liv. sur les chiffres donnés par Dupleix ; par contre elle inscrit néant aux recettes de Mazulipatam, en donnant comme motif, non pas que ces recettes furent inexistantes, mais qu’elles ne suffirent pas aux besoins du comptoir et que le Conseil supérieur dut faire des avances supplémentaires qui, même après les retours en marchandises, laissèrent un excédent de dépenses de 757.656 rs ou 1.818.369 livres.

C’était le droit de la Compagnie de tirer ces conséquences toutes spéciales, mais comme elles ne contredisent en aucune façon l’existence des revenus ni même leur quantum, on peut admettre qu’avec Villenour, Bahour, Karikal et Mazulipatam, il entra effectivement dans les caisses de la Compagnie non pas 6.699.122 livres mais 7.066.538 livres. La différence est de trop peu d’importance pour en rechercher l’explication.