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forces des alliés se trouvèrent assemblées à Palliconda. Toute cette région est assez montueuse, coupée de gorges ou de défilés d’une défense relativement aisée. Le Paléar la traverse en deux parties à peu près égales, sans créer nulle part une barrière redoutable ; il est presque à sec pendant plusieurs mois de l’année.



Les lettres du temps nous apprennent que la marche avait été pénible et la discipline fort difficile à faire observer. Nos soldats n’étaient pas habitués à franchir des distances aussi considérables — 160 kilomètres — sous un soleil brûlant, par la saison la plus chaude de