et le désir de nous tromper. Pattelin conclut à l’envoi à Achem d’un ou deux vaisseaux d’Europe pour se faire payer de force de ce qui était dû à la nation.
Bassora, par le « Diligent », cap. Eustache et l’ « Heureux », cap. Delouche. Ce fut l’ « Heureux » qui transporta le nouveau consul, Jogues de Martinville. L’ « Heureux » avait un chargement de 6 à 700.000 roupies. Dupleix lui avait confié pour son seul compte 13 balles montant avec les frais à 11.686 roupies. Avec les armements précédents qui n’étaient pas liquidés, Dupleix avait à Bassora 80.000 roupies d’engagées et d’immobilisées. À son retour, l’ « Heureux » toucha à Surate et en rapporta pour 60.000 roupies de traites que Dupleix eut beaucoup de mal à payer.
Bender-Abbas, par la « Précaution », cap. Beaumont. Celui-ci devait rester à Bender-Abbas pour essayer d’accord avec les autorités du pays d’y fonder un établissement régulier ; la « Précaution » fut commandée au retour par son second, un nommé des Landelles.
Chine. — Il ne semble pas que Dupleix eut été intéressé dans cet armement qui fut organisé en France et confié à la Franquerie. C’est sur le bateau commandé par ce dernier que s’embarqua Massac, le cousin de Dupleix ; ce navire était de retour à Pondichéry en avril 1739.
Côte d’Afrique, par la « Princesse-Émilie », cap. Tully. Ce bateau récemment acheté pour une autre destination par Dupleix et Elliot, partit de Chandernagor le 15 décembre 1738 et y revint le 26 septembre 1739.
Djedda, par l’ « Union », cap. Fournier, subréc. Vincens. Fournier avait formé pour ce voyage une société de 80.000 piastres avec Castanier et Guillaudeu. Castanier y était pour moitié, Fournier et Guillaudeu chacun pour un quart.
Malacca, par la « Concorde ». — Ce navire avait été vendu par Dumas à Dupleix en août 1738 pour 16.000 roupies. Envoyé peu de temps après à Malacca avec un chargement d’opium, il ne put se procurer le sucre qu’il devait rapporter pour Surate et revint