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créances en souffrance, et terminer les affaires de l’ « Union » et des « Quatre-Sœurs ».

Djedda et Moka, par le « Chandernagor », cap. Féneley, subrécargue Vincens.

Goa et Malabar, par le « Fortuné » ; Dupleix était intéressé de moitié dans le voyage. Le « Fortuné » continua sur Moka où son capitaine La Gâtinais le vendit pour 4.000 piastres d’Espagne.

Maldives, par la « Naïade ».

Manille, par le « Balocopal », d’accord avec Carvalho. Il avait été chargé surtout par les Maures et Arméniens, sur l’espérance que leur avait donnée Dupleix que les droits trop forts dont ils étaient frappés jusque-là seraient réduits. Dupleix écrivit en effet le 6 mars à don Fernan de Valdes Tamon, gouverneur général des Philippines, pour le prier de vouloir bien les réduire.

Mascate par l’ « Entreprenant », subrécargue Vincens cadet.

Surate par l’ « Heureux » et le « Diligent », Bruno était l’un des capitaines. Dupleix avait chargé sur l’ « Heureux » pour 1.003 Rs. de riz. L’ « Heureux » quitta le pilote le 1er janvier et le « Diligent » partit de Chandernagor le 12, avec, entre autres marchandises, 10 balles de baffetas écru pour le compte de Dupleix. L’ « Heureux » était rentré à Chandernagor dès le 4 juin avec l’ « Entreprenant » revenant dé Mascate.

Pondichéry par le « Saint-Joseph ». À une cargaison plus confortable en riz et autres denrées, Dupleix joignit 50 cabris, 100 paquets de rotin, deux jarres de mantègue et quelques confitures pour Dumas.

Les navires chargés à Chandernagor pour Djedda et la Perse avaient emporté du café de Bourbon que le Conseil avait frappé d’un fret de 12 roupies. Le Conseil de Pondichéry trouva que 7 auraient dû suffire ; il admettait pourtant qu’on allât jusqu’à 10 si la vente était assez avantageuse pour supporter ce prix, mais il était imprudent de le dépasser. En attendant de connaître le résultat de l’opération de Chandernagor, il garda tous les cafés qu’il avait lui-même en magasin.