Voilà tout ce que je puis dire sur le commerce actuellement. Vous me ferez plaisir de m’envoyer les 150 barres de bois rouge par les premières occasions.
Je passe à votre crédit ce qui vous revient pour votre intérêt de 300 roupies dans le Fortuné. Je crains fort que le vaisseau de Carvaillo ne puisse prendre nos balles de toile bleue, car suivant ses ordres il doit être plein de cauris. Je vois que vous avez reçu tous les envois que je vous ai faits. Vous verrez par le compte ci-joint que je vous ai débité des envois qui n’étaient point portés dans le compte arrêté au 15 décembre, par ce dernier vous paraissez m’être redevable de…
Je vous ai crédité des 200 pagodes que vous avez payées à M. Grignon pour lui. Je ferai honneur à votre traite sur moi de 473 roupies 5 d. 20 g. en faveur de M. de Martinville, lequel me présentera la lettre de change, je vous en ai toujours débité, je vous crédite de même de ma moitié dans les chauques venues par l’Alcyon montant à 1.065 pagodes 23.
J’aurai soin de rembourser à M. Burat ce qu’il aura dépensé pour les vers à soie. Mme Vincent me prie de faire payer à Pedro Mousse 315 roupies que son mari a tiré sur elle en sa faveur, je vous prie de le payer, j’en crédite votre compte.
Je vous félicite de l’arrivée du vaisseau le Saint-Benoit, l’on assure qu’il fera un bon voyage, j’en suis en vérité charmé car les risques ont été bien grands. Si vous faites faire le même voyage à ce vaisseau, vous pourrez, si vous le jugez à propos, m’y intéresser de 5 à 6.000 roupies. Je vous prie de payer à M. de Lollière la somme de roupies 299 : 9 : 20 provenant de la succession de défunt de Lisle et dont par sentence je suis chargé de faire remise à mon dit sieur Lollière. Vous aurez s’il vous plaît la bonté d’en tirer un reçu pour ma décharge. Si MMrs Dulaurens et Février vous demandent quelque argent pour le compte de Mme Vincens, vous me ferez plaisir de le lui donner et d’en débiter pour mon compte.