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seiller pour lui porter ce paquet et l’informer de leur intention de se conformer à cet arrangement ;

qu’ils le priaient en conséquence de donner les provisions pour les deux cures ;

qu’ils attendaient de lui l’annulation des patentes de dom Gaspard ;

qu’ils feraient partir un bateau pour France fin septembre et que si l’évêque avait des observations à présenter, ils les communiqueraient.

L’évêque répondit dès le 14 août qu’il ne comprenait pas la nécessité de traiter de la pastorale de son prédécesseur puisque, les présentations étant admises, il était évident que le droit de patronage demeurait à la Compagnie, qui était le seul point qu’elle put prétendre. Il ne voyait pas l’utilité des deux paroisses. Il appuyait ensuite sur le défaut de fondement légal pour annuler l’acte de son prédécesseur et l’établissement fait en conséquence.

En réponse à cette lettre et à celles de la Compagnie elle-même et du Cardinal Fleury, l’évêque écrivit au Conseil le 14 pour lui exposer certaines objections et demander certaines lumières supplémentaires sur quelques articles. Ces renseignements n’ayant pu lui être communiqués par le Conseil, il écrivit au Cardinal Fleury et à la Compagnie le 5 septembre pour leur soumettre ses observations :

À l’égard du 1er article, relatif à l’invalidité de la cure, il n’était pas partisan de cette suppression.

À l’égard des deux cures, il estimait inutile de faire deux paroisses distinctes et séparées dans un lieu où une seule pouvait et devait suffire ;

Si la Compagnie désirait exercer un droit de patronage sur l’église des Jésuites, il suffisait qu’elle la dotât, cette