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tier, avec l’autorisation de percevoir ¾ % sur les contrats.

La Compagnie, en restaurant ce comptoir, se proposait d’y acheter chaque année 60 milliers de soie tani et une quantité assez considérable de toutes les marchandises qui s’y fabriquaient tant en soieries qu’en garas blancs. Elle pensait que le bénéfice de ces diverses opérations devrait couvrir les frais d’occupation estimés à 11.482 roupies, d’après le tableau suivant :

le chef du comptoir 
2.500 livres.
le second, teneur des livres 
1.500
le troisième, second teneur des livres 
900
un commis 
600
un aumônier 
500
un chirurgien 
1.000
Troupes.
un lieutenant 
3.720
4.482
un sergent, à 18 liv. par mois 
216
un caporal, à 15 liv. par mois 
180
un anspessade, à 12 liv. 10 par mois 
162
un tambour, à 15 liv, par mois 
180
21 fusiliers, à 12 liv. par mois 
3.024
Total 
  11.482 livres.

Un état spécial devait comprendre les serviteurs, pions, choupdars, etc.[1]

La loge rétablie, il s’agissait de la protéger contre les attaques du fleuve. C’est souvent un caprice des rivières

  1. A. P. 102, p. 164.