parler d’une certaine affaire, dite des Jésuites, qui s’amorça un mois avant son départ et dans laquelle il joua un rôle important. Seulement, comme cette affaire, exclusivement relative à Chandernagor, se prolongea jusqu’en 1736, nous préférons, pour ne pas briser l’unité du récit, la renvoyer à un chapitre spécial. Et nous terminerons celui-ci par l’exposé de certains intérêts, les uns sentimentaux, les autres matériels, que Dupleix laissait derrière lui.
8. Les propriétés de Dupleix dans l’Inde et aux Îles. La famille Vincens.
Les intérêts matériels, c’étaient ses maisons et ses biens : il en avait à Pondichéry, à l’île de France et à Bourbon.
Nous ignorons la valeur de sa maison de Pondichéry, et bien que l’on montre encore aujourd’hui en cette ville une demeure de très belle apparence qualifiée « maison de Dupleix », rien ne nous autorise à garantir qu’elle lui ait réellement appartenu. En 1730, elle était entourée d’un joli jardin, orné lui-même de quelques belles statues. Lorsque Dupleix fut nommé au Bengale, il garda la maison, qu’il continua de faire entretenir ; en 1735, il fit réparer les combles ou argamasses et la population en conclut aussitôt qu’il allait revenir comme gouverneur. Mais il se débarrassa du jardin en 1736 au profit de Dumas, moyennant la somme de 500 pagodes ; quant aux statues, il les fit transporter à Chandernagor. Vincens, puis Dulaurens, représentèrent successivement ses intérêts.
Il était, avec Vincens, copropriétaire à l’île de France, aux Trois Îlôts, d’un terrain qui lui avait été concédé par le