faut, et surtout je ne m’en ferai jamais de bile. — Les chasseurs pourraient en conter long sur les sorcières.
Quand dans la prairie j’aperçois une ondine, point ne frisonne, je vous jure. Les ondines ne me font nullement peur, quoi qu’aient pu dire quelques-unes. — Quand dans la prairie j’aperçois une ondine, point ne frissonne, je vous jure.
Dans le vert trèfle, une blanche fée ne saurait me causer d’effroi. — Je ne fuis pas, et même j’en ai agacé, lutiné plus d’une. — Dans le vert trèfle, une blanche fée ne saurait me causer d’effroi.
Mais ce dont je m’inquiète au plus haut point, c’est que les sorcières soient jeunes ! Dès que j’en aperçois une vieille, je me retourne et cherche à me cacher ; car celles-là, je l’avoue, me font une peur horrible. — Ce dont je m’inquiète au plus haut point, c’est que les sorcières soient jeunes !
Nous venons de voir que, quand les sorcières sont
vieilles, les chasseurs leur tournent le dos. Voulez-vous
maintenant savoir comment ils s’y prennent
quand elles sont jeunes et jolies ?
Un chasseur jeune et dispos chevaucha dès les premières pâleurs de l’aurore. Il voulait chasser dans la verte forêt avec son cheval et ses chiens. Et quand il arriva dans la verte bruyère, là son cœur trouva plaisir et joie. — En mai, dans leurs rondes, folâtrent garçons et fillettes !
Le coucou crie, le coq de bruyère chante, les tourterelles roucoulent, et voilà que de son côté le cheval du chasseur se met à piaffer et à hennir. Et le chasseur, se dit alors que la chasse pourra bien être bonne. — En mai, dans leurs rondes, folâtrent garçons et fillettes !
Le chasseur avise un noble gibier, frais, souple et élancé.