Page:Martin - Poètes contemporains en Allemagne.djvu/169

Cette page a été validée par deux contributeurs.

théodose

Tu arrachas pour toujours la ville du monde au culte païen, ô empereur ! et tu fis enlever la Victoire du milieu du sénat converti. — Hélas ! ce ne fut pas seulement son image sacrée qui alors s’éloigna de Rome, ce fut la Victoire elle-même. — Privée de ses dieux, la malheureuse ville devait s’affaisser rapidement et mourir.


la madone des prisons, à prato

Ami, Saint-Gall m’a construite, moi la plus petite des églises étrusques ; mais, si je ne me trompe, il m’a faite belle comme les plus belles.


architecture et poésie

Je définis l’architecture l’art du goût ; souvent, en effet, un poëme où le goût manque, peut plaire ; mais un édifice, jamais.


papauté

Si le génie n’était pas libre, ce serait une pensée grandiose qu’un monarque de la pensée régnant sur les âmes !


loyola

Luther était impuissant à opérer la ruine de l’Église ; mais ta rage fanatique, moine espagnol, y parvint.


tombeau d’alfieri

Digne entre les plus dignes, tu sommeilles où le génie qui créa la Chapelle Sixtine repose à côté de Machiavel.