Page:Martin - Le Nouveau Testament, 1861.djvu/364

Cette page a été validée par deux contributeurs.

2 pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.

3 Car cela est bon et agréable devant Dieu, notre Sauveur,

4 qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils viennent à la connaissance de la vérité.

5 Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, savoir, Jésus-Christ homme ;

6 qui s’est donné soi-même en rançon pour tous, témoignage qui a été rendu en son temps.

7 C’est dans cette vue que j’ai été établi prédicateur, apôtre (je dis la vérité en Christ, je ne mens point), et docteur des Gentils en la foi et en la vérité.

8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant leurs mains pures, sans colère et sans dispute.

9 Que les femmes aussi se parent d’un vêtement honnête, avec pudeur et modestie, non point avec des tresses, ni avec de l’or, ni des perles, ni des habillemens somptueux ;

10 mais qu’elles soient ornées de bonnes œuvres, comme il est séant à des femmes qui font profession de servir Dieu.

11 Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission ;

12 car je ne permets point à la femme d’enseigner, ni d’user d’autorité sur le mari ; mais elle doit demeurer dans le silence.

13 Car Adam a été formé le premier, et puis Eve.

14 Et ce n’a point été Adam qui a été séduit ; mais la femme ayant été séduite, a été la cause de la transgression.

15 Elle sera néanmoins sauvée en mettant des enfans au monde, pourvu qu’elle persévère dans la foi, dans la charité et dans la sanctification, avec modestie.

CHAP. III.

Qualités de l’évêque, des diacres, et de l’église.


CETTE parole est certaine, que si quelqu’un désire d’être évêque, il désire une œuvre excellente.

2 Mais il faut que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, vigilant, modéré, honorable, hospitalier, propre à enseigner,

3 non sujet au vin, non batteur, non convoiteux d’un gain déshonnête ; mais doux, non querelleur, non avare.

4 Conduisant honnêtement sa propre maison, tenant ses enfans soumis en toute pureté de mœurs.

5 Car, si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment pourra-t-il gouverner l’église de Dieu ?

6 Qu’il ne soit point nouvellement converti ; de peur qu’étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du calomniateur.

7 Il faut aussi qu’il ait un bon témoignage de ceux de