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côté, on a placé un tableau représentant Notre-Dame du Rosaire. Le transept est éclairé par une verrière en forme de croisillon et la grande nef, encore provisoire, par trois vitraux de chaque côté. Au bas de la petite nef de droite se trouve le baptistère et contre le premier pilier, la chaire qui, contre l’habitude ordinaire, est placée à droite et non à gauche. Au bas de la nef de gauche se voit une statue de saint Antoine de Padoue, et près de là un tableau représentant saint Michel terrassant le dragon. Au fond de la grande nef est une tribune et devant le maître-autel une table de communion en marbre blanc avec colonnettes sculptées.

NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION

Église provisoire N.-D. de l’Assomption à Monplaisir-la-Plaine. (d’après un dessin de M. Paulet, architecte).

Le cardinal Coullié, préoccupé des intérêts religieux des habitants de Monplaisir-la-Plaine, vient de fonder dans ce quartier ouvrier une nouvelle paroisse sous le vocable de Notre-Dame de l’Assomption. L’érection canonique faite par Son Éminence le 16 décembre 1907, a été promulguée le dimanche suivant dans les églises Saint-Maurice de Monplaisir, Saint-Vincent de Paul et dans la chapelle des religieuses ranciscaines de la route d’Heyrieux, qui sert provisoirement d’église paroissiale. La sollicitude de cette œuvre importante a été confiée à un prêtre de l’œuvre du Père Chevrier, M. l’abbé Planus, en dernier lieu curé de Saint-Antoine d’Ouroux.

La paroisse de l’Assomption est formée d’une partie prise sur Saint-Vincent de Paul et d’une autre plus considérable empruntée à Saint-Maurice de Monplaisir. Sa population