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histoire des églises et chapelles de lyon

À gauche, chapelle de la Croix avec ancien autel de marbre ronge et blanc ; contre le mur, Jésus en croix entre la Vierge et saint Jean ; à droite, un groupe de Notre-Dame de Pitié. Tout à côté, statue du bienheureux Vianney, curé d"Ars, par Romillard d’Angers. À la suite, chapelle de la Sainte Vierge ; l’autel est orné de bas-reliefs représentant les saintes Thérèse, Rosalie, Barbe, Cécile, Agathe, Philomène, Catherine, Marguerite, Geneviève, Blandine, Agnès et Lucie. Il est surmonté d’une statue de la mère de Dieu, et plus haut d’une peinture : la crèche. À droite et à gauche on a placé une statue de saint Louis de Gonzague et de sainte Philomène. Sur un édicule voisin on a gravé cette inscription : » Ici repose le cœur de Pierre Gourdiat, né à Tarare, décédé à Lyon le 25 mars 1845, à l’âge de 82 ans, confesseur de la foi en des mauvais jours, chanoine d’honneur de la Primatiale, curé pendant 25 ans de la paroisse de Saint-Polycarpe ; il fut le père et l’ami de tous ses paroissiens ; aidé de leur concours, il agrandit cette église et fonda près d’elle l’hospice destiné à la vieillesse indigente. »

La chapelle de l’œuvre de la Propagation de la Foi.}}

La chapelle suivante est sous le vocable de saint François-Xavier et fut érigée en 1861 ; à droite, sur une plaque de marbre blanc, on a gravé l’éloge fait par Léon XIII de Pauline-Marie Jaricot, dont le cœur est conservé dans cette chapelle. À gauche se trouve la statue de saint Jude, et près de là les tableaux du Sacré-Cœur et de l’Annonciation. Plus bas se trouvent les fonts baptismaux ornés d’un bas-relief : le baptême du Christ.

On ne saurait mieux terminer cette notice qu’en donnant quelques courts détails sur la vie si belle de Mme Jaricot, dont on vient de rappeler le nom. Elle naquit à Lyon, le 22 juillet 1799, septième enfant d’Antoine Jaricot et de Jeanne Lattier.

L’enfant fit sa première communion le 16 avril 1812, et le même jour, reçut le sacrement de confirmation. Dès l’année 1816, elle brisa avec les vanités terrestres et se consacra tout entière à Dieu. Le ciel se servit d’elle pour être un des principaux instruments dans la création de l’Œuvre d’apostolat dont il avait formé le dessein.

Pauline s’occupa des missions étrangères, travailla à raviver la dévotion du saint Rosaire, d’où naquit l’Œuvre du Rosaire-Vivant, honorée de brefs du Saint-Siège ; elle songea