fond, à gauche, on voit les tentes des Juifs. Ce tableau, comme son pendant de la paroi de gauche, faisait partie, d’après Clapasson, de la décoration du chœur de l’église Sainte-Croix. Il figura à l’exposition de 1743, et fut réservé, en 1797, pour le musée et l’école de dessin.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/51/Martin_-_Histoire_des_%C3%A9glises_et_chapelles_de_Lyon%2C_1908%2C_tome_II_0183.jpg/340px-Martin_-_Histoire_des_%C3%A9glises_et_chapelles_de_Lyon%2C_1908%2C_tome_II_0183.jpg)
Au quatrième pilier, est adossé le banc d’œuvre, bon travail de la fin du xviiie siècle ; il est composé d’un fronton avec deux pilastres corinthiens et corniche, accompagnés, dans le bas, de consoles enrichies d’ornements. À l’extrémité de la basse nef de gauche : Le Crucifiement de saint Pierre, toile moderne. Contre le deuxième pilier, adossé à la paroi de gauche une Mater dolorosa, peinture ancienne. Contre la même paroi, au-dessous de la fenêtre éclairant la troisième travée du bas côté : La Visitation, bas-relief de marbre, provenant de la chapelle des pénitents du Confalon ; on l’attribue à Bidau. Sur le pilier de la chaire : La Vierge, l’Enfant Jésus, saint Joseph et saint Bruno, toile ancienne, anonyme ; Marie et l’Enfant Jésus sont sur un nuage, saint Joseph et saint Bruno au bas, à droite et à gauche.
Après avoir décrit la nef, il reste à dire quelques mots des chapelles. Près de l’entrée latérale est placé un bénitier en marbre de couleur, style italien du xviiie siècle, dans l’écusson duquel on a peint, en utilisant les veines du