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histoire des églises et chapelles de lyon

seur et son ensevelissement. Au-dessous on a scellé la dalle funéraire de Bonnet, chantre d’Ainay.

Intérieur de l’église d’Ainay.

La façade latérale sud donne sur un petit jardin, dans lequel ont été heureusement conservés quelques urnes gallo-romaines, trouvées dans les fouilles, et des chapiteaux du moyen âge, dont plusieurs du xiie siècle ne sont pas sans intérêt. Sur cette même façade sont ouvertes les fenêtres de la chapelle récente de la Vierge, et au-dessus, celles de la basse nef de la grande église : ces baies, actuellement à plein cintre, en ont remplacé d’autres de style ogival qu’on voit représentées dans les gravures de 1820 environ. En continuant vers l’est, on trouve la nouvelle sacristie, puis le mur latéral de la chapelle Sainte-Blandine.

À l’est, se trouve d’abord l’abside carrée de la chapelle Sainte-Blandine, abside percée d’une fenêtre à plein cintre, et, au-dessus, d’un oculus. Le mur est décoré d’incrustations en briques rouges et blanches, en forme d’épis et de damier. Le toit est à deux rampants ; la partie qui déborde le mur est soutenue par des modillons à corbeaux, analogues à ceux de Notre-Dame-du-Port, à Clermont. Entre ces corbeaux, le dessous du toit est décoré de soffites ou pierres sculptées d’ornements géométriques, avec cuvette centrale.

Nous voici à l’abside de l’église. Elle se compose de plusieurs parties : on remarque d’abord l’abside proprement dite, semi-circulaire, dans laquelle s’ouvrent trois fenêtres à plein cintre, cantonnées de colonnettes ; puis deux absidioles carrées, percées chacune d’une baie ; enfin l’abside de la chapelle Saint-Michel. Tout à côté se trouve un petit bâtiment servant d’école, dont un mur appartient à la chapelle Saint-Pierre, aujourd’hui disparue.