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commun de mes esclaves, mais la tienne, Cestus, qui me l'emplira d'un nectar digne de moi. Cestus, l'honneur de ma table, verse du vin de Sétia : l'enfant ailé, le chevreau, semblent demander à boire. Que les lettres formant le nom d'Instantius Rufus fixent le nombre des rasades ; car c'est de lui que j'ai reçu ce précieux cadeau. Si Téléthusa survient, et qu'elle m'apporte le plaisir qu'elle m'a promis, je saluerai ma maîtresse d'autant de rasades qu'il y a de lettres dans le nom Rufus. Si elle tarde, j'irai jusqu'à sept ; si elle me manque de parole, pour étouffer mon chagrin, je boirai les deux noms.

LII. A CÉDITIANUS

Mon jeune barbier, ce garçon plus habile en son art que ne le fut Thalamus, ce barbier de Néron à qui étaient échues toutes les barbes des Drusus, je l'ai prêté un jour à Rufus, qui voulait être rasé par lui. Soumis à la censure du miroir, le malheureux enfant fut obligé de revenir tant de fois sur les menus poils, de polir si minutieusement la peau de notre homme, de tailler, de