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combattants eût levé le doigt. Plusieurs fois il leur fil donner, ce qui était permis, des vivres et des présents. Ce combat sans issue eut cependant un terme. Les deux champions luttaient avec un succès égal, et la victoire était balancée entre eux. César envoya à l’un et à l’autre la baguette de congé et la palme de la victoire. C’était la juste récompense de leur adresse et de leur valeur. Jamais, excepté sous ton règne, César, on n’avait vu deux combattants être tous deux vainqueurs.

XXX. — à césar.

Pardonne à mes impromptus. Il ne mérite pas de te déplaire celui qui s’empresse de te plaire.

XXXI. — autre.

Céder au plus fort n’est pas manquer de courage ; mais qu’elle est lourde à supporter la victoire d’un ennemi plus faible que nous !

XXXII. — sur un daim et des chiens.

Poursuivi par des chiens agiles, un daim fuyait, cherchant à