Frappée d’un trait meurtrier, et atteinte d’une blessure profonde, une laie perd la vie, et en même temps la donne. Oh ! combien fut adroite la main qui lança ce fer ! ce fut, je crois, celle de Lucine. Cette laie, en mourant, éprouva la double puissance de Diane par le fait de sa délivrance et par le fait de sa mort.
Une laie, près de son terme, mit bas, à la suite d’une blessure, un marcassin né viable, lequel ne fut pas tué et se prit à courir, pendant que sa mère mourait. Que de malice a parfois le hasard !
L’immense gloire que tu t’es acquise, ô Méléagre, en terrassant le sanglier de Calydon. qu’elle est peu de chose auprès de celle de Carpophore ! Il vient, lui, d’enfoncer son épieu dans les flancs d’un ours qui se précipitait sur lui, et qui n’eut jamais son