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noir venin, élève, je te prie, la voix pour me défendre ; et, tant que tu le pourras, crie toujours et toujours : mon cher Martial n'a point écrit ces infamies.

LXXIII. A MAXIMUS

Tu as une maison aux Esquilies, une deuxième sur la colline de Diane, une troisième dans le quartier des patriciens : d'un côté, tu as vue sur le temple de Cybèle, veuve du jeune Atys; de l'autre, sur le sanctuaire de Vesta ; d'ici sur le nouveau, de là sur l'ancien Capitole. Dis-moi où je pourrai te rejoindre ? où je dois te chercher ? Celui qui habite partout, Maximus, n'habite nulle part.

LXXIV. VOEU POUR CARUS ET NORBANA

Honneur du mont Cyllène et de l'empyrée, éloquent messager des dieux, toi dont la main porte la verge d'or qu'enlacent deux serpents à la peau verdâtre, puisses-tu ne jamais manquer l'occasion d'un amoureux larcin, soit que la déesse de Paphos excite