je ne hais pas celui qui refuse : mais toi, Cinna, tu ne sais ni donner ni refuser à propos.
XLIV. SUR. LE BUSTE DE MAXIMUS CÉSONlUS A Q. OVIDE
Ovide, le voilà ce Maximus Césonius ton ami, dont la cire vivante conserve encore les traits. Néron te condamna, mais tu osas condamner Néron, et subir avec le proscrit un arrêt qui n'était pas le tien. Compagnon généreux, tu franchis avec l'exilé les écueils de Scylla, toi qui naguère avais refusé de suivre le consul. Si les noms cités dans mes vers doivent passer à la postérité, et s'il m'est permis de survivre à ma cendre, le siècle présent et l'avenir sauront que tu montras pour Césonius le même dévouement qu'il témoigna lui-même à son cher Sénèque.
XLV. SUR LE MÊME SUJET
Le voilà ce Maximus, cet ami puissant de l'éloquent Sénèque, qui l'aimait moins que Carus, mais plus que Serenus, et auquel il adressa tant de fois les pages précieuses de ses lettres. Tu l'as