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des pommes douces comme le miel, ou de fades marisques ; pour moi, j’aime la figue âpre et piquante de l'île de Chio.

XXVI. ENVOI D'UN SCAZON A APOLLINARIS

Scazon, va visiter mon cher Apollinaris, et, s'il a quelque loisir, car il ne faut pas que tu sois importun, offre-lui, tels que les voilà, ces vers qui sont en partie son ouvrage : que la gaieté de ces poésies légères pénètre ses oreilles. Si tu vois qu'il te fasse un accueil franc et ouvert, demande-lui qu'il te soutienne de son crédit, de sa faveur. Tu sais combien il aime mes bagatelles ; je ne puis moi-même avoir plus d'affection pour toi. Si tu veux être à l'abri des traits de l'envie, Scazon, va visiter mon cher Apollinaris.

XXVII. SUR UN SANGLIER QUE LUI AVAIT ENVOYÉ DEXTER

Destructeur du gland de la Toscane, sanglier que les nombreux fruits du chêne ont rendu si pesant, toi dont la renommée tient le